Ah, le fameux « dimanche sans voiture ». Cette belle invention des écolos bruxellois qui, une fois par an, transforment la ville en gigantesque piste cyclable, avec poussettes, rollers et joggeurs envahissant les boulevards comme si on vivait tous dans une pub de la STIB. Les voitures sont priées de rester au garage, les motards ruminent, et les livreurs qui comptaient faire tourner leur scoot se retrouvent marrons.
Pour le commun des mortels, c’est peut-être une promenade dominicale agréable, mais pour celui qui vit de ses roues motorisées, c’est surtout une journée foutue : impossible de bosser comme d’habitude.
Sauf… sauf si tu as le courage de ressortir ton vélo du fond de la cave. Parce que, soyons clairs : les clients, eux, n’arrêtent pas de commander. Uber, Deliveroo et Takeaway ne ferment pas boutique pour cause de balade citoyenne. Alors si t’as les jambes, tu peux enfourcher ton biclou, mettre un coup de pédale, et faire du biffeton.
Évidemment, ça demande un peu plus d’effort, surtout si t’es habitué au confort du 125cc. Mais paradoxalement, le « dimanche sans bagnole » peut devenir pour toi une bonne occasion de tester le terrain à vélo, d’engranger quelques billets et de prouver que t’es pas seulement dépendant de ton moteur pour exister.
Moralité : soit tu râles toute la journée en regardant ton scoot bloqué dans le garage, soit tu prends ton courage (et ton vélo) à deux mains. Le choix est vite fait si tu veux pas vraiment finir avec un dimanche foutu.