Le scooter : un compagnon de route essentiel pour les livreurs bruxellois

Hé, livreur, tu sais que ton scooter te grille ?

Tu passes tes journées à slalomer entre les voitures, à braver la pluie et les pavés de Bruxelles avec ton scooter. Tu te dis sûrement que tant qu’il roule et qu’il ne te plante pas en plein milieu d’une course, tout va bien. Mais attends une seconde… Tu savais que ton scooter, là, c’est un peu comme une carte de visite sur roues ? Non ? Ben voilà, maintenant tu sais.


Un scooter, c’est pas juste pour bosser

Alors oui, ton scooter, c’est ton outil de travail. Il transporte tes pizzas, tes sushis et tes burgers jusqu’à la porte des clients affamés. Mais, spoiler alert : il transporte aussi ton image. Quand tu débarques dans une rue, avant même que les gens ne voient ta tête, c’est ton scooter qu’ils remarquent. Ce bruit de moteur, ce style de caisse, ce caisson énorme à l’arrière… Ça parle pour toi. Et toi, tu penses juste que tu fais ton taf ? Non, mon pote, t’es déjà catalogué.


Et en dehors du boulot, alors ?

Parce que oui, ton scooter, ce n’est pas juste ton fidèle destrier de livraison. C’est aussi le bolide qui te sort des galères quand t’as promis à ta copine de l’emmener au ciné, mais que le dernier bus est déjà parti. Avec ton scooter, tu ne laisses pas de place à l’improvisation : « Allez poulette, monte derrière, on va voir ce film que t’attendais depuis des semaines ! » Et si elle aime bien ce petit côté aventurier du gars en scooter, toi, tu kiffes surtout de pas payer le parking.

Et les potes, on en parle ? Le scooter, c’est ton ticket pour aller boire un verre à la terrasse du coin. Finie la galère des trams qui n’arrivent jamais, et surtout, pas besoin de te faire déposer ou de repartir à pied. Tu poses ton casque, tu retrouves les gars, et tu profites. En plus, c’est toujours sympa d’avoir un deux-roues pratique quand il s’agit de ramener le pote qui a un peu trop forcé sur la bouteille.

Enfin, faut garder à l’esprit que ton scooter peut te sortir de situations complémentent pourries du genre, t’es peinard au Cimetière d’Ixelles quand subitement, les flics, les inspecteurs de l’ONEM et tous les autres déchets de l’humanité convergent vers ta position pour te poser des questions « de routine » sauf que toi, t’es au chômu voire au CPAS, tu bosses en P2P avec un compte Uber tout bidon et s’ils te coincent, une telle tempête d’emmerdes s’abattra sut toi qu’à côté, une apocalypse thermonucléaire passera pour une balade de santé dans le Bois de la Cambre un dimanche matin (c’est du vécu, je sais de quoi je parle). Alors ouais, carrément : mieux vaut avoir une bonne bécane fiable pour pouvoir filer vite fait et éviter les galères !


Le thermique : bruyant mais classe

Si tu roules avec un Yamaha XMAX ou un vieux Peugeot Kisbee, bravo, tu fais partie de l’élite bruxelloise des livreurs « à l’ancienne ». Ton scooter, il vrombit comme un lion affamé, et ça, ça impressionne toujours. Enfin, sauf les voisins qui aimeraient bien dormir. Mais bon, un XMAX, ça en jette, ça dit : « Hé, je suis fiable, rapide, et j’en ai sous la pédale ! » Enfin, sous la poignée d’accélération. Mais ça, c’est quand t’as pas encore calculé combien tu lâches à la pompe chaque semaine. Spoiler : c’est beaucoup.


L’électrique : silencieux mais… dangereux ?

Et puis, il y a les petits malins qui roulent électrique. T’as choisi ça parce que tu veux sauver la planète ? Ben non, rien à foutre, pas le temps pour ces conneries ! T’as choisi ça pour économiser des thunes (dans les 250/300 € par mois pour les gros rouleurs). Et franchement, t’as raison. Pas de carburant à payer, moins d’entretien… Ton NIU MQi GT ou ton Super Soco, il te coûte rien à part une prise électrique pour le recharger. Et puis, en bonus, il est hyper silencieux. T’arrives chez le client comme un ninja. Enfin, presque.

Parce que voilà le truc : être silencieux, c’est cool pour pas déranger, mais dans le trafic, c’est une autre histoire. Les piétons, les cyclistes, et même les autres conducteurs ne t’entendent pas arriver. Et là, ça peut vite tourner au drame. Combien de fois un piéton tête baissée dans son téléphone a traversé devant toi, sans même lever la tête parce qu’il n’a rien entendu ? Oui, toi, sur ton scooter électrique, t’es un danger public ambulant. Pas volontairement, bien sûr, mais il faut rester deux fois plus vigilant. Alors, si tu veux éviter d’aller nourrir les vers de terre, pense à freiner avant de klaxonner. Parce que le silence, ça tue… littéralement.


Personnalisation : ton scooter, c’est toi

Et là, t’as ceux qui ont compris que leur scooter, c’est aussi un moyen de se démarquer. Y’a par exemple, le Brasileiro fier de ses origines qui te claque un énorme drapeau du Brésil sur le côté de son carénage, histoire que tout Bruxelles sache qu’il vient de Rio (même s’il est né à Anderlecht). Et puis y’a le geek fini qui a vissé un autocollant de Starfleet sur son coffre comme pour dire : « Livrer des burgers, c’est sympa, mais mon vrai taf, c’est Capitaine de l’USS Enterprise. » Ouais, chacun son univers.

Et toi, t’es là avec ton scooter tout gris, tout basique, sans même un petit sticker pour montrer un peu de personnalité. Tu crois que personne ne remarque ? Détrompe-toi. On te repère tout de suite, mais pas pour les bonnes raisons. Tu deviens direct « le gars au scooter sans âme ». Désolé, c’est comme ça. Même ton scooter mérite un peu d’amour, non ? Alors, réfléchis-y : un autocollant, une peinture flashy, un rétro chromé… C’est pas grand-chose, mais ça peut faire de toi une vraie légende sur deux roues. Bon, peut-être pas une légende, mais au moins, d’un coup d’œil, les collègues et les copains peuvent dire « Tiens, voilà Rachid… ».


Moralité : soigne ton style et ta sécurité, même en deux-roues

Alors, la prochaine fois que tu montes sur ton fidèle destrier, pense à tout ce qu’il représente : un moyen de gagner ta vie, d’épater ta copine, de rejoindre tes potes, et surtout, de te distinguer dans cette jungle urbaine. Mais rappelle-toi aussi qu’un scooter stylé, c’est cool, mais un scooter qui te ramène entier, c’est encore mieux. Alors, bosse, roule, profite… et reste vigilant !

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