Dans le monde des livreurs, le scooter n’est pas seulement un véhicule : c’est l’outil de travail, la machine qui fait rentrer l’argent. Mais depuis quelques années, un duel anime les parkings de livraison : les scooters chinois contre les scooters japonais.
Et le choix n’est pas anodin, car il peut déterminer à la fois ton confort de travail et ta rentabilité sur le long terme.
Les scooters chinois : le prix qui séduit
Difficile de résister à une machine neuve, brillante, avec un tableau de bord digital, parfois même une clé intelligente et un look moderne… pour un prix qui défie toute concurrence.
Beaucoup de livreurs se laissent tenter : pour quelques milliers d’euros, tu repars avec un scooter prêt à avaler les kilomètres.
Mais voilà : au bout de 30 000 ou 40 000 km, les premiers problèmes apparaissent. Pièces plus rares, revente compliquée, fiabilité inégale… Le rêve peut vite se transformer en casse-tête.

Les scooters japonais : la légende de la fiabilité
Honda, Yamaha, Suzuki : trois noms qui font vibrer les livreurs du monde entier.
On en croise encore avec 120 000 km au compteur qui démarrent comme au premier jour. Les entretiens sont réguliers, les pièces disponibles partout, et la valeur de revente reste correcte.
Mais il faut sortir un gros billet au départ : souvent 1 500 à 2 000 € de plus que l’équivalent chinois.

Rentabilité : court terme contre long terme
Au final, la question est simple :
- Tu veux un scooter tout de suite, pas cher, moderne ? → Le chinois est fait pour toi.
- Tu veux un compagnon de route qui tiendra des années et sur lequel tu ne stress pas ? → Le japonais est la valeur sûre.
Et dans le business des livraisons, chaque panne, chaque jour d’immobilisation, c’est du chiffre d’affaires perdu.
Alors, au-delà du prix d’achat, c’est bien le coût total sur 5 ou 6 ans qu’il faut regarder.